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Institutions et partenaires de la recherche scientifique

Gouvernance de la recherche scinetifique

  • Le Conseil National d’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique (CNESRS), créé par décret 119 en date du 02 juillet 2015. Celui-ci donne son avis sur toutes les questions pédagogiques et académiques ainsi que sur les politiques et stratégies de développement de l’enseignement et de la recherche scientifique. Il donne son avis sur l’accréditation des écoles doctorales, des filières d’enseignement et des structures de recherche.

  • La Direction de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, (DRSI) est chargée d’élaborer et mettre en œuvre la politique nationale en matière de recherche scientifique et coordonne les activités liées aux domaines de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Elle est placée sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique.

  • L’Agence Nationale de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (ANRSI), créée par décret en date du 03 juin 2020 a pour mission de contribuer au développement de la recherche scientifique, des sciences et technologies au niveau national et encourager l’innovation. Elle apporte un appui matériel et financier et assure le suivi et l’évaluation de tous les programmes et projets de recherche qu’elle finance.

  • L’Autorité Mauritanienne d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur (AMAQ-ES), créée par décret en date du 1er juillet 2017 a pour mission de mettre en place un système d’assurance qualité dans le système de l’enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique.  Elle est chargée de l’évaluation et du suivi de l’excellence et des normes de qualité. C’est un mécanisme au service du Conseil National d’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

  • Les écoles doctorales sont créées par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 11 octobre 2017. Elles ont pour mission de former les étudiants aux méthodologies de l’enseignement et de la recherche et de leur octroyer une formation solide par la recherche et de les préparer à l’insertion professionnelle.

  • Le laboratoire de recherche créé par décret 121 en date du 16 octobre 2017. Il développe des activités de recherche sur des thématiques multidisciplinaires ayant un rapport avec les priorités nationales de développement. Le laboratoire est constitué d’au moins trois unités de recherche appartenant à un même ou plusieurs départements. Les critères d’éligibilité au statut de laboratoire de recherche sont définis par arrêté du ministre chargé de la recherche scientifique ou par arrêté conjoint du ministre chargé de la recherche scientifique et du ministre concerné le cas échéant, en fonction de la nature de l’établissement qui l’accueille. A noter que pour le moment, il n’y aucun laboratoire accrédité en Mauritanie.

  • L’unité de recherche créée par décret 121 en date du 16 octobre 2017. C’est la structure de base qui développe des activités de recherche sur des thématiques ayant un rapport avec les priorités nationales. Elle a une reconnaissance de l’établissement de rattachement dans la perspective d’évolution avec d’autres unités vers le statut de laboratoire de recherche ou son appartenance à celui-ci. Actuellement il y a 23 unités reconnues qui travaillent sur des axes précis dont certaines portent sur l’adaptation aux changements climatiques. Le seul appui/conseil dont bénéficient ces structures est celui apporté par l’ANRSI et la DSRI.

Les institutions de la recherche scientifique

  • L’Université de Nouakchott est créée par décret N°2022-134 modifiant le décret N°2016-138 du 15 Septembre 2022 suite à la fusion de l’Université des Sciences de Technologie et de Médecine (USTM) et l’Université de Nouakchott AL-ASRIYA (UNA). Elle a pour mission fondamentale de contribuer au rayonnement scientifique, technologique et culturel de la Mauritanie. L’UN comprend actuellement 4 facultés (FST, FLSH, FSJE et FM) et un institut Universitaire (IUP).

  • L’Institut Supérieur d’Enseignement Technologique de Rosso (ISET) est un établissement public d’enseignement Supérieur régi par l’Ordonnance n° 2006 – 007 du 20 février 2006 portant organisation de l’enseignement Supérieur. Il a pour mission de développer et d’offrir des programmes de formation, de recherche, de vulgarisation, de prestation de services et de promotion de l’Entreprenariat, qui anticipent et répondent adéquatement aux exigences et aux défis du développement durable des secteurs agropastoral et agroalimentaire. Il compte 2 unités de recherche accréditées et plusieurs laboratoires non accrédités.

  • L’Institut Supérieur des Sciences de la Mer (ISSM) est un établissement militaire d’enseignement maritime supérieur, fondé en 2014 et sis à Nouadhibou. L’ISSM est rattaché à l’Académie navale qui comprend trois autres institutions de formation moyenne et supérieure. C’est le seul organisme d’enseignement supérieur dans le domaine de la pêche qui forme les cadres qui dirigeront dans l’avenir l’administration de la pêche, la recherche et les milieux de la pêche privée en Mauritanie. Il est positionné comme une université de la pêche et relève du Ministère de la défense nationale. L’ISSM est porteur de projets d’adaptation au changement climatique à travers : les projets WACA-RIM/BM, SEMAC, BP (requête en cours de traitement par le bailleur), Coopération française (Economie Bleue) et la fixation biologique des dunes littorales avec des plantes halophiles. l’ISSM comprend cinq filières professionnelles :
    1. Licence en Sciences et Techniques des Technologie de Transformation des produits de pêche (promotion 2014/2015) ;
    2. Licence professionnelle en qualité des produits de pêche ;
    3. Licence en biologie marine, technique des pêches, évaluation des stocks et gestion de pêcheries;
    4. Licence en environnement et pollution marine en cotutelle avec la FST ;
    5. Licence en gestion des ports.

  • L’Institut Mauritanien de Recherche Océanographique et des Pêches (IMROP) est l’unique institut de recherche halieutique en Mauritanie. C’est un établissement public à caractère administratif, ayant un objectif culturel et scientifique. Il a succédé au Centre National de Recherches Océanographiques et des Pêches plus connu sous le sigle CNROP, créé en 1979 et qui, lui-même, a été précédé par le Laboratoire des Pêches qui a vu le jour en 1953.

    L’IMROP est doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière et il est placé sous la tutelle du Ministère des Pêches et de l’Économie Maritime.

    Comme le précise le décret de 2002-036 transformant le centre en un Institut de recherche, l’IMROP a pour objet principal d’analyser les contraintes et les déterminants biologiques, physiques, socio-économiques et techniques du secteur des pêches. Il est en charge d’évaluer les différents scenarii des stratégies nationales d’aménagement et de développement pour une exploitation durable des ressources halieutiques maritimes et continentales. Il doit également mettre à disposition des connaissances qui contribueront à une valorisation accrue de la production nationale et à une meilleure rentabilisation de l’investissement. L’IMROP a pour mission de mettre à la disposition des pouvoirs publics et les usagers les connaissances nécessaires à la gestion et à l’exploitation durable des ressources et milieux aquatiques. Pour ce faire, l’institut développe et met en œuvre des systèmes de suivi des écosystèmes et des pêcheries ainsi que des programmes de recherche scientifique dans le but :
    • d’améliorer la compréhension du fonctionnement des écosystèmes aquatiques et évaluer les impacts écologiques des usages anthropiques et des changements globaux ;
    • d’approfondir les connaissances sur l’écologie et la dynamique des ressources halieutiques et en évaluer l’état d’exploitation;
    • de suivre la dynamique des systèmes d’exploitation;
    • d’évaluer les impacts socioéconomiques et écologiques de l’exploitation des ressources halieutiques ;
    • de contribuer au développement durable des pêcheries ;
    • d’améliorer la compréhension du fonctionnement des écosystèmes aquatiques.

Outre l’acquisition, la diffusion, et la valorisation de ces connaissances, l’IMROP assure aussi le suivi des écosystèmes aquatiques. Il s’investit dans une recherche basée sur des disciplines et des thématiques variées et, pour ce faire, il s’appuie sur des partenariats avec les universités et les organismes de recherche au niveau national. Il participe également à des initiatives et projets de recherche concertés avec ses partenaires régionaux et internationaux.

  • Le Centre National de Recherche et Développement Agricole (CNRADA) est créé par décret n° 74 / 208/ PR du 07 novembre 1974 puis restructuré en 1994 comme Etablissement Public à caractère Administratif par décret 94-078 du 17 août 1994. La mission principale du CNRADA est d’organiser, exécuter et diffuser tous les travaux de recherche ayant trait à l’agriculture et à la promotion des productions agricoles. C’est la plus grande agence de recherche agricole de la Mauritanie. Au niveau du centre, la recherche est organisée en cinq principaux programmes : les systèmes de production basés sur l’irrigation, les systèmes de production sous pluie et de décrue, les systèmes d’oasis du désert, les systèmes sylvo-pastoraux et les systèmes de production péri-urbains.

  • L’office national de recherche et de développement du Pastoralisme (ONARDEP), créé en avril 2021, a relayé l’ONARDEL qui depuis janvier 2017, regroupe le Centre National d’Elevage et de Recherche Vétérinaire (CNERV) créé depuis 1973 dont le rôle était d’effectuer des diagnostics et des recherches en pathologie et nutrition animales et le centre camelin qui a été lancé en décembre 2016.
    L’ONARDEP est un Etablissement Public à caractère administratif dénommé ayant pour mission d’assurer la mise en œuvre de la politique du secteur rural en matière de santé et de production animales et de gestion des parcours pastoraux ainsi que la réalisation des recherches vétérinaires et zootechniques utiles au développement de l’Elevage.

  • L’Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP) a été créé par décret N° 18-2005 en date du 27 février 2005, suite à une restructuration du Centre National d’Hygiène (CNH) opérationnel depuis 1978. L’INRSP est un établissement public à caractère administratif et à vocation scientifique disposant d’une autonomie de gestion financière. Il a pour objet d’entreprendre et d’appuyer les recherches visant l’amélioration de la santé des populations.

    L’institut possède deux laboratoires pouvant fonctionner en même temps avant de souligner que la rapidité de sortie des résultats des différentes analyses dépend des spécificités de chacune des étapes.

    L’Institut National de Recherches en Santé publique constitue le fer de lance de l’action gouvernementale dans les domaines de recherches, d’analyses, d’examens de référence, de vérification et de détection de diverses maladies épidémiques en général et du coronavirus en particulier.

    L’INRSP a pour mission d’appuyer le département de la santé, les Directions Régionales de l’Action Sanitaire (DRAS) et les établissements de soins en rendant disponibles son expertise et ses services spécialisés de laboratoire et de dépistage. En outre, l’INRSP a pour objet d’entreprendre et d’appuyer les recherches visant l’amélioration de la santé des populations. Il est chargé, en particulier de :
  • Coordonner et promouvoir la recherche en santé publique ;
  • Effectuer les travaux de recherche et de laboratoire intéressant directement la santé publique et favoriser le dépistage, la surveillance épidémiologique et la prévention des principales affections ;
  • Assurer les travaux de contrôle et de surveillance de qualité, des eaux de boisson et aliments destinés à la consommation humaine et contribuer à l’élaboration des normes dans le domaine ;
  • Promouvoir la coopération scientifique nationale et internationale dans le cadre d’assistance mutuelle ;
  • Entreprendre et favoriser les publications scientifiques susceptibles d’enrichir les connaissances dans le domaine des sciences de la santé ;
  • Réunir et mettre à la disposition des usagers la documentation complète traitant de la situation sanitaire, de l’hygiène et de la toxicologie ;
  • Assurer la vaccination internationale et le conseil aux voyageurs ;
  • Appuyer la formation technique, le perfectionnement et la spécialisation des personnels dans les domaines du laboratoire, de la recherche et de l’hygiène ;
  • Contribuer à l’amélioration des laboratoires de santé publique par la mise en place d’un programme de contrôle de qualité, de supervision et de formation du personnel de laboratoire ;
  • Elaborer des mesures visant à améliorer l’hygiène des populations et la sécurité chimique ;

L’Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP) dispose de moyens conséquents pour mener à bien sa fonction, notamment à travers :

  • Des laboratoires périphériques (formation, recyclage, supervision et contrôle de la qualité)
  • Laboratoires de référence nationale pour le diagnostic et confirmation des épidémies : choléra, méningite, fièvres hémorragiques virales (Fièvre jaune, Crimée Congo et Vallée de Rift), rougeole
  • Laboratoire de Virologie de Référence nationale pour le VIH/SIDA et les fièvres hémorragiques virales
  • Laboratoire de bactériologie médicale de référence nationale pour le choléra et la méningite
  • Laboratoire National de Référence des Mycobactéries (LNRM)
  • Laboratoire National de Référence de Parasitologie (paludisme, schistosomiase, Entomologie)
  • Laboratoire de Contrôle de la Qualité des Eaux et Aliments

Les partenaires de la recherche scientifique

  • Le Parc National du Banc d’Arguin (PNBA) a été créé par décret n° 76-147 en date du 24 juin 1976. Le PNBA est un établissement public à caractère administratif, géré par une loi spécifique (2000-024) délimitant son territoire à 12 000 km² dont 180 km de littoral, soit 1/3 du territoire mauritanien littoral sans tenir compte du littoral adjacent aux 15 îles et îlots.

    Carrefour biogéographique de première importance abritant quelques deux millions d’oiseaux migrateurs pendant la période d’hivernage, le PNBA couvre 1.200.000 ha.  Le caractère exceptionnel du PNBA lui a valu d’être successivement classé site Ramsar en 1982, puis Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1989, Don à la Terre – WWF 2000.

    Le PNBA est aussi le lieu de vie permanent des pêcheurs Imraguen (environ 1.200 personnes) fixés dans les 8 villages côtiers et des éleveurs de dromadaires occupant de manière discrète la partie continentale depuis plusieurs siècles.

    Le Parc National du Banc d’Arguin (PNBA) à deux missions essentielles : (i) la conservation des écosystèmes et de la biodiversité et (ii) l’appui au développement durable et harmonieux de la population Imraguen résidente. Il privilégie la mise en place d’une approche participative visant à créer un cadre favorable à l’implication de l’ensemble des parties prenantes dans la gestion et la gouvernance du parc. Il est placé sous la tutelle de la Primature au lieu du Ministère de l’Environnement qui exerce une tutelle sur la gestion des aires protégées.

  • Le Parc National du Diawling (PND) est un établissement Public à caractère administratif créé par décret (n° 91-005) le 14 janvier 1991. Il est situé dans le bas-delta du fleuve Sénégal en rive droite et couvre une superficie centrale de plus de 16 000 ha et une zone périphérique de plus de 56 000 ha. Le Parc fait partie de la wilaya (région) du Trarza et de la Moughataa (département) de Keur Macène. Il se déploie sur le territoire de la commune de N’Diago. Le PND est placé sous tutelle du Ministère de l’Environnement.

    Le PND est Classécomme zone humide Ramsar depuis 1994. Il est aussi reconnu depuis 2005 comme noyau de la Réserve de Biosphère transfrontière du bas-delta du fleuve Sénégal (RBTDS), érigée dans le cadre du programme Man & Biosphere (MAB) de l’UNESCO.  Son rôle dans la lutte contre la faim a été attesté par la FAO en 2005 (médaille de reconnaissance).

    Enfin, en 2012, l’UICN reconnait le PND comme un exemple inédit de restauration écologique parmi les aires protégées. Il fait également partie intégrante avec les parcs nationaux sénégalais (du Djoudj, de la langue de Barbarie et de la réserve de Guembeul) de la Réserve de Biosphère Transfrontière du Delta du fleuve Sénégal, créé dans le but de reconstituer une biodiversité dégradée par une péjoration climatique sévère et par la mise en place de 2 grands barrages (Manantali et Diama) sur le fleuve Sénégal.

  • Le Parc National d’Awleigatt (PNA), initialement un projet de parc zoologique à Idini créé par arrêté n° 0406 du MEDD le 18 Mars 2015, il est devenu par décret n° 0178 du 05 Octobre 2016 un établissement public à caractère administratif dénommé Parc National d’Awleigatt, pour une superficie de 1600 ha dans la commune d’Awleigatt, moughataa d’Oued Naga, willaya du Trarza.

    Il vise entre autres, la création d’un complexe phytozoologique (la réintroduction des espèces animales et végétales disparues ou en voie de disparition) éco touristique, la promotion de l’écotourisme et l’éducation environnementale.

    Le PNA a pour missions :
    • Création d’un complexe phytozoologique (la réintroduction des espèces animales et végétales disparues ou en voie de disparition) et éco touristique ;
    • Conservation, étude scientifique et élevage ex-situ des espèces de la faune sauvage et la flore ;
    • Communication et sensibilisation du grand public sur l’importance de la conservation des espèces de la faune sauvage et de la flore en voie de disparition ou déjà disparu en Mauritanie ;
    • Apport des solutions appropriées aux causes de la disparition de la faune sauvage et de la flore pour assurer une meilleure réintroduction de celle-ci dans leurs milieux naturels ;
    • Création d’un lieu de détente, de divertissement et de récréation au public ;
    • Promotion de l’écotourisme et de l’éducation environnementale ;
    • Contribution au développement socio-économique des localités riveraines du Parc.

  • L’Office National d’Inspection Sanitaire des Produits de la Pêche et de l’Aquaculture (ONISPA) est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du Ministre des Pêches et de l’Economie Maritime. L’Office National d’inspection sanitaire des produits de la pêche et l’aquaculture (ONISPA) évolue comme l’une des intelligences scientifiques pour booster l’économie nationale.

    Laboratoire opérationnel depuis 1958 , pour s’affirmer comme l’un des pivots essentiels du CNROP crée en 1978 ,  développant son expertise en point d’orgue comme étant une composante émergente de l’IMROP (2002 ) jusque la séparation par les pouvoirs publics entre la recherche et l’inspection, avant de s’affirmer comme une référence dans la sous-région. L’ONISPA fut donc  crée le 13 Mars 2007.

    Parmi ses missions, il doit appliquer la réglementation nationale et internationale relative à la qualité, à l’hygiène et à la salubrité des produits, des établissements et des zones de production. Il est également chargé d’organiser et exécuter les opérations de contrôle et d’inspection des produits, des établissements et des zones de production. Il compte 2 départements ( le Département Chimie-Microbiologie et Suivi du Milieu Aquatique  et le Département d’Inspection Sanitaire).  Afin de mener à bien ses missions, Il regroupe des laboratoires d’analyses chimiques et microbiologiques sur les deux (02) sites de Nouadhibou et Nouakchott. Les quatre (04) laboratoires du département sont accrédités par le Conseil Tunisien d’Accréditation (TUNAC) selon la norme ISO 17025.

    L’ONISPA fournit également des avis techniques et scientifiques à l’autorité compétente et à l’ensemble des acteurs concernés et investis dans la production halieutique.

  • Le Centre National Lutte Antiacridienne (CNLA), placé sous la tutelle du Ministère de l’agriculture, est un Etablissement Public à Caractère Administratif créé par décret N°93-2006 du 12 juillet 2006. Il a relayé le Centre de Lutte Antiacridienne de Mauritanie (CLAA) dont les activités s’inscrivent dans le cadre de la politique du Gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté et de préservation de la sécurité alimentaire en ciblant particulièrement la protection des ressources agropastorales des paysans et des éleveurs. Il dispose d’une station de recherche opérationnelle basée à Akjoujt dédiée au criquet pèlerin. Des recherches sur l’utilisation de produits alternatifs et biologiques ainsi que sur la biologie, biogéographie et relations plantes-insectes du criquet pèlerin sont en cours de réalisation.

    Le CNLA dispose d’un organe consultatif dénommé « Conseil Scientifique et Technique » composé de personnalités scientifiques sans distinction de nationalité appuie le CNLA.

    Il a pour mission principale de :
    • surveiller et de lutter contre le criquet sur l’ensemble du territoire national ;
    • concevoir et mettre en application les programmes de lutte antiacridienne en collaboration avec la Direction en charge de la protection des végétaux et les délégations régionales du MA concernées conformément à la politique nationale en protection des végétaux ;
    • concevoir, exécuter et coordonner les opérations de surveillance et de lutte contre le criquet pèlerin  ;
    • suivre et évaluer les opérations de surveillance et de lutte antiacridienne ;
    • concevoir et exécuter un suivi environnemental adapté à la lutte antiacridienne ;
    • concevoir, exécuter, suivre et coordonner les recherches et études en acridologie ;
    • collecter, diffuser et échanger les informations acridiennes avec les institutions spécialisées nationales, régionales et internationales ;
    • s’occuper de façon générale de tout ce qui a trait à la lutte antiacridienne.

  • L’Office National de la Météorologie (ONM) est un établissement public à caractère administratif créé en 2006 par décret N° 140-2006/MET du 14/12/2006 pour regrouper les différents services météorologique, agrométéorologique et de météorologie marine qui existaient au niveau des différents départements ministériels. Il a pour mission essentielle d’observer et d’étudier le temps, le climat et l’atmosphère en vue d’assurer la sécurité des personnes et des biens et d’accompagner le développement économique et social du pays par la fourniture à tous les usagers des données et informations météorologiques et climatologiques nécessaires pour la recherche scientifique et la prise de décision.

    Il est composé de deux directions :
    • La Direction de la Climatologie du Développement et de la Recherches (DCDR) ;
    • La Direction de l’exploitation et des Prévisions Météorologiques (DEPM).

La DCDR joue un rôle capital dans le traitement et l’analyse des données climatologiques et leurs fournitures aux usagers (étudiants et chercheurs) qui travaillent sur des sujets en relation avec le temps et le climat. Les données météorologiques et climatologiques sont également partagées avec la communauté météorologique mondiale et le groupe inter-gouvernemental d’experts chargés du Climat (GIEC) à travers le système mondial de télécommunication de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) pour les besoins du suivi du temps, de la variabilité et des changements climatiques.